Le Guide des Médecines Douces a aujourd’hui poussé la porte du cabinet de Anick Rosas, praticienne psycho-corporelle. Avec diverses méthodes à son actif, c’est autour d’un atelier d’écriture thérapeutique que va s’inscrire notre séance découverte. Nul besoin d’avoir un talent d’écrivain, comme le résume justement Anick : « En étant juste soi nous pouvons tous être des créatifs ».
Définition de l’écriture thérapeutique
L’écriture thérapeutique, souvent intégrée dans le cadre de l’art-thérapie, se réfère à l’utilisation de l’écriture comme outil pour favoriser le bien-être psychologique et émotionnel. Cette pratique peut prendre diverses formes, comme le journal intime, la poésie, la rédaction de lettres ou de récits. Elle s’appuie sur l’idée que l’expression écrite aide à organiser les pensées, à clarifier les émotions et à mieux comprendre ses expériences personnelles.
Dans le contexte thérapeutique, l’écriture permet aux individus de mettre des mots sur leurs émotions, facilitant ainsi le processus de catharsis et de prise de conscience. Elle peut être utilisée pour explorer et traiter des événements traumatisants, des sentiments enfouis, ou des problématiques complexes. L’écriture thérapeutique est souvent guidée par un professionnel de la santé mentale, bien qu’elle puisse également être pratiquée de manière autonome.
Il est important de noter que l’écriture thérapeutique n’est pas seulement un outil de gestion des émotions négatives; elle peut également être une voie d’exploration créative et d’expression personnelle enrichissante. La nature flexible de cette approche permet de l’adapter aux besoins et aux préférences de chaque individu, rendant ainsi l’écriture thérapeutique accessible et bénéfique à un large éventail de personnes.
Déroulement d’une séance d’écriture thérapeutique
La praticienne me propose de me laisser guider par la première émotion qui me vient à l’esprit. Seulement voilà le mot qui vient à moi n’est pas à proprement parler une émotion : c’est le « sourire ». Attentive à ma première pensée venant tout droit du cœur, Anick m’encourage donc à me baser sur ce terme et à jouer le jeu, en me tendant une feuille de papier vierge et un stylo. Le principe de l’exercice est simple : écrire tout ce qui passe par la tête pour dialoguer avec ce fameux sourire.
Cette idée est ludique et me parle bien. Ni une ni deux, les mots s’assemblent et les phrases prennent formes. Pas même le temps de réfléchir à ce que l’on souhaiterait écrire, c’est absolument spontané, se rapprochant du principe de l’écriture automatique. On dit dans notre langage quotidien « lâche-toi, aie confiance… » plus facile à dire qu’à faire la plupart du temps, n’est-ce pas ? L’écriture peut alors devenir un très bon allié pour passer des mots aux maux comme il est tendance de le dire ! Ou plus largement pour être à l’écoute de soi et s’exprimer. Libre à moi de garder précieusement mon histoire, mais je décide de la lire à la praticienne. Et en toute honnêteté je suis surprise de ces quelques lignes et de leurs rimes.
Sourire que je tutoie, et que j’essaye il me semble de remettre à sa place ! Tantôt de joie tantôt de protection, je crois que si mon essai avait été plus long, mon sourire se serait à son tour exprimé pour me dire une chose ressemblant à « Souris simplement quand tu en as envie, ça te ressemble ». En écrivant, je me sens … simplement simple : je construis ce monologue et me répond indirectement sans me juger, sans rien analyser.
Une fois de plus, le non-jugement est primordial… et toujours rempli de douceur bienveillante. A partir d’un simple mot, je me retrouve face à diverses émotions : joie, plaisir, protection et crainte. Anick me guide grâce à des questions pour me permettre de dérouler ma pelote de cogitations, sans m’orienter.
Au final, en partant d’un trait corporel, nous voilà arrivées à parler des émotions, pensées et sensations pouvant y être associé. A présent, cette petite histoire m’offre différents axes de réflexions. La praticienne m’indique qu’il peut être possible de se baser sur le thème du sourire afin de l’approfondir, que cela soit par le dessin, le collage ou encore grâce à un travail basé sur la visualisation. Cette gymnastique mentale, celle de poser noir sur blanc ce que d’habitude on se contente de penser me fait ressortir de cette séance d’écriture toute … souriante!
Découvrir les consultations d’Anick Rosas
Le Guide des Médecines vous invite à vous rendre sur le site d’Anick Rosas https://cabinet-therapies.paris/ détaillant ses accompagnements et la remercie pour cette séance d’écriture thérapeutique, à la croisée du langage verbal, émotionnel et corporel.
Julie Gripon d’Herbigny