La relation d’aide est un un type de relation thérapeutique sur lequel a travaillé Carl Rogers, un psychologue américain dans les années 50. Commençons par le début : qu’est ce qu’une relation thérapeutique ? C’est simplement la relation qui se crée entre un soignant et un soigné. Cela peut être dans le cadre d’une consultation chez un médecin, un infirmier ou un psychothérapeute. Carl Rogers a donc beaucoup travaillé sur cette relation et sur ce qu’elle peut apporter comme effet bénéfique (au delà de toutes connaissances du thérapeute). Selon lui, le soignant doit respecter 3 attitudes fondamentales : Finalement l’objectif de la relation d’aide est de rendre le patient autonome : pour ce faire, le thérapeute quelque soit sa spécialité croit dans les capacités de son patient à résoudre lui-même ses difficultés et son seul objectif est d’aider le patient à les découvrir et les utiliser. La relation d’aide est réellement un savoir être (et pas un savoir faire). Dans le cadre d’une psychothérapie, comment cela se décline ? Tout d’abord, la consultation se déroule en face à face et il s’agit d’une conversation : le thérapeute intervient régulièrement (environ 30% du temps). Il ne s’agit pas de donner des conseils ou de proposer des solutions toutes faites mais plutôt d’aider le patient à aller plus loin dans sa découverte de soi. La plupart du temps, les thérapeutes sont formés aussi à des outils psychologiques : en effet, en plus du savoir être, ils ont appris aussi un savoir faire. Ils peuvent proposer de l’analyse transactionnelle, de la thérapie émotionnelle, de la sophrologie, de l’hypnose… en fonction de leur affinité et des formations qu’ils ont choisies de réaliser. Mais finalement les outils ne sont que des bases de travail, des supports. En fonction de notre personnalité, nous allons préférer un outil à un autre (certains sont aussi plus efficaces que d’autres sur certaines problématiques) : mais ce ne sont que des portes d’entrée pour résoudre un problème. Si l’on compare votre problématique à une montagne, un outil ne sera qu’un des chemins d’accès au sommet. Alors certains chemins sont plus faciles d’accès mais d’autres sont plus agréables… Certains vont préférer monter des escaliers, d’autres faire de l’escalade ou marcher sur une pente douce… Le thérapeute en relation d’aide, lui, sera votre guide, un guide qui croit en vous et qui saura vous tendre la main si vous vous essoufflez. Il ne vous portera pas sur son dos car vous risqueriez de tomber tous les deux mais il mettra toute son énergie, son savoir-être et son savoir-faire à vous emmener au sommet afin que désormais, vous sachiez que vous en êtes capable et qu’aucune autre montage ne vous fasse assez peur pour que vous décidiez de rester en bas. Il saura vous proposer de changer de chemin s’il voit que celui choisi initialement ne vous convient pas. Il suivra aussi votre rythme et ne cherchera pas à vous presser plus que de raison. Finalement, il vous laissera profiter du bonheur d’être arrivé au sommet, par vous-même. Je vous souhaite une bonne randonnée ! Article d’Aurélie Ingrand – Thérapeute en relation d’aide à Paris 11ème Crédit photo http://www.photl.com |
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